LES PROCÈS AZF

Le procès de la catastrophe AZF à Toulouse est une étonnante saga judiciaire. Dix-sept ans ! Un quasi fiasco. Une longue enquête judiciaire. Deux commissaires. Trois juges. Dix ans ! Trois procès ! Deux jugements toulousains contradictoires : une relaxe générale au bénéfice du doute et, en en appel, de lourdes condamnations pour absence de doute.  Une cassation totale  de l'arrêt toulousain pour, entre autre, "avoir méconnu l’article 6.§.1 de la Convention européenne des droits de l’homme, l’article préliminaire du code de procédure pénale et le principe selon lequel toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue par un tribunal indépendant et impartial". 16 ans après l'explosion, c'est  un arrêt parisien aux condamnations lourdes, fondé sur "une cause indirecte".  Et toujours pas de cause directe reconnue par la communauté scientifique pour cette terrible catastrophe qui a fait - officiellement - 31 morts, des milliers de blessés et des millions de dégâts.

À qui la faute ? Aux errances de la thèse officielle. À une enquête qui s'est concentrée sur une seule piste, rejetant avec arrogances les autres, feignant de ne pas voir les nombreux signes précurseurs. Refusant de nombreux témoignages. Une seule piste. Et ce n'est pas la bonne !